Le marché de travail traverse une période de bouleversements et de mutation… il faut bien observer ces changements pour savoir quel secteur et quels métiers sont porteurs ! Nous avons fait une partie du boulot pour vous… et vous présentons les 4 profils professionnels les plus recherchés en France !
1. Directeur administratif et financier (DAF) :
Il s’agit d’un expert dans la conduite de la performance – et dans le pilotage comptable, administratif voire juridique de l’entreprise. Depuis quelques années, le DAF prend en la responsabilité des systèmes d’information intégrés afin d’obtenir rapidement des données fiables, précises et uniformes. Une fonction particulièrement recherchée par les dirigeants d’entreprises pour son savoir-faire en matière d’aide à la décision sur le pilotage d’activité. Ce poste peut, après quelques années, être un tremplin vers un poste de direction opérationnelle, voire de direction générale. Quelles perspectives d’évolution !
Petite remarque : Le volume d’offres d’emploi pour les directeurs administratifs et financiers de PME et filiales de groupe a progressé de 40% en 2012 par rapport à l’année précédente.
Quelle est la dimension de rémunération ? Le DAF bénéficie d’un salaire brut annuel (fixe et variable) qui peut dépasser les 300.000 euros par an dans une grande entreprise. Dans une PME, la rémunération est d’environ 60.000 euros brut par an.
Quel est le profil recherché pour un poste de DAF ? Ce sont surtout des candidats diplômés d’une école supérieure de commerce ou de formations universitaires du type MSG/DESS en finance qui sont recherchés. En plus, un cursus d’expertise comptable (DCG/DSCG/Expertise) pourrait booster vos opportunités énormément…
2. Chargé d’affaires entreprises dans une banque de réseau :
La maîtrise des risques est devenue fondamentale pour les banques ! Les nouvelles réglementations dans le domaine bancaire font ainsi revivre le métier de chargé d’affaires entreprises. Les banques recherchent des collaborateurs immédiatement opérationnels, capables de développer un courant d’affaires auprès des entreprises (PME, commerçants, artisans, professions libérales…) tout en maîtrisant les risques associés. Le chargé d’affaires, dont le rôle est de conseiller ses clients en matière de financement, de gestion des flux de capitaux et d’ingénierie financière, doit posséder de sérieuses compétences techniques et commerciales pour ce poste. L’avenir d’un tel parcours est sans aucun doute prometteur puisqu’il peut déboucher vers un poste d’adjoint ou de responsable de centre d’affaires entreprises. D’autres options sont également possibles vers des fonctions spécialisées (épargne salariale, international, haut de bilan) ou siège type audit ou inspection.
Côté rémunération ? Un chargé d’affaires peut espérer gagner entre 35.000 euros et 50.000 euros par an s’il gère un portefeuille de PME/PMI et jusqu’à 80.000 euros annuel s’il intervient pour le compte d’une clientèle nationale et internationale. A ce salaire annuel fixe s’ajoute généralement une part variable de 10 à 15%.
3. Infirmier/infirmière, cadres infirmiers ; puériculteur/puéricultrice :
En forte pénurie en France, il existe une demande croissante et une offre insuffisante en infirmiers. Les grandes structures hospitalières sont confrontées à un besoin permanent pour alimenter tous les services en personnel. L’atout de ce métier est sans aucun doute l’uniformisation des diplômes. Tout infirmier européen est libre de travailler dans l’Etat de la communauté de son choix. Un vrai atout pour la mobilité de ces professionnels !
Côté rémunération ? Elle atteint entre 1 400 et 2 300 euros par mois. Dans la fonction publique, le salaire dépend du grade et de l’échelon. A cette rémunération principale, qui progresse avec l’ancienneté, s’ajoutent diverses indemnités et primes, versées par exemple en fonction du lieu d’exercice ou de la taille de la famille. En libéral, les revenus varient selon le lieu d’exercice, la notoriété et les honoraires. En moyenne, l’infirmier libéral gagne 3 100 euros par mois. Il faut mentionner que la rémunération de l’infirmier cadre de santé se monte à 2 900 euros par mois. Quant aux puériculteurs, le salaire oscille entre 1 600 et 2 500 euros par mois.
4. Cuisinier :
Avant de passer aux fourneaux, le cuisinier prépare ses ingrédients : il épluche les légumes, prépare les pièces de viande, vide les volailles… il s’agit d’un métier qui demande beaucoup de doigté et de savoir-faire. Selon l’importance du restaurant, il peut être chargé d’autres tâches : achats auprès des fournisseurs, réceptions des commandes et élaboration des menus avec le directeur de l’établissement.
Le secteur de l’hôtellerie-restauration est particulièrement dynamique puisque le métier de grand chef passe pour être le summum de l’élégance. Il présente de gros avantages, dont celui, non négligeable, de mettre à l’abri du chômage pour toute une carrière : 4 à 6 offres d’emploi de cuisinier sont enregistrées pour chaque candidature déposée à Pôle Emploi. C’est aussi un véritable tremplin pour celui ou celle qui veut tenter une expérience à l’étranger. Un diplôme français, c’est la garantie pour un cuisinier de trouver un emploi au-delà des frontières hexagonales et d’évoluer rapidement.
Quelle est la dimension de rémunération ? Le salaire d’un cuisinier varie énormément en fonction de son niveau de qualification, de son expérience, du poste équipé et du restaurant. Le salaire peut être complété par des avantages en nature (repas, etc.), de pourboires, voire de commissions sur les bénéfices réalisés. Il y a trois catégories de statuts dans le domaine du cuisinier. Premièrement, le commis de cuisine qui gagne entre 1 050 et 1 400 euros par mois. Deuxièmement, le chef de partie dont le salaire variera entre 1 100 et 1 800 euros par mois et enfin, le chef de cuisine dont la marge bénéficiaire peut être très variable, à savoir entre 1 200 et 10 400 euros par mois.
Quelle est la formation exigée pour un poste de cuisinier ? Des CAP et BEP préparent les futurs cuisiniers à la réalité du métier, notamment grâce à l’alternance.
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